La Belgique n’a pas signé le projet de traité commercial entre l’Union européenne et le Canada (CETA) suite au refus de la Région wallonne (mais aussi de la Région de Bruxelles-Capitale et de la Fédération Wallonie-Bruxelles) de donner la délégation de signatures au Gouvernement fédéral. Il faut s’en féliciter !
Il s’agit en effet d’une victoire pour l’ensemble de la société civile qui s’est mobilisée depuis de nombreuses années pour signaler les dérives des projets de traités commerciaux dits « de nouvelle génération » (CETA, TTIP, TISA,…). Le MOC peut être fier d’avoir, dès le départ, pris part à cette opposition en sensibilisant les citoyens et le monde politique wallon et bruxellois.
Mais il s’agit aussi et surtout d’une victoire pour la démocratie. Car le « non » de la Belgique est le résultat d’un long processus démocratique qui a permis aux parlementaires des différentes entités fédérées concernées de décider en âme et conscience. Notre conviction sincère est que la Wallonie n’est pas aussi seule que ce qu’on voudrait le faire croire. Et que d’autres pays ou entités européennes auraient également voté contre le CETA si les débats et auditions y avaient été aussi riches que ceux qui se sont déroulés au Parlement wallon.
Et maintenant ? Il faut refuser toute forme d’ultimatum. Il est par contre nécessaire de prendre le temps afin d’amender largement le CETA. L’enjeu est fondamental car ce premier traité de « nouvelle génération » doit servir de modèle pour les suivants. Deux aspects du traité doivent être fondamentalement revus.
1. Au contraire de sa version actuelle, le CETA renégocié doit devenir l’instrument d’un partenariat commercial basé sur un socle de normes solides susceptibles d’œuvrer pour un mieux disant social et environnemental ;
2. Le mécanisme d’arbitrage (ICS) tel qu’il a été proposé doit être abandonné. Il est en effet hors de question de maintenir un système qui permet à des entreprises transnationales d’attaquer un État parce que celui-ci aurait décidé, par la voie démocratique de légiférer en faveur de normes sanitaires, sociales ou environnementales qui viendraient éroder leurs profits.
Ces revendications ne sont pas veines. Elles commencent d’ailleurs enfin à percoler auprès d’un nombre grandissant de citoyens, d’associations et de responsables politiques à travers toute l’Union européenne et même le Canada.
Pour le MOC, il n’est pas question de s’opposer au principe même du commerce international. À ce niveau, le vrai combat à mener, c’est de rétablir l’équilibre en faveur de l’intérêt général face aux intérêts particuliers des multinationales.
Dans un contexte où, à l’encontre des processus démocratiques belge et européen, certains souhaitent encore faire passer le CETA en force, le MOC appelle à la plus grande des vigilances. C’est pourquoi, le MOC soutient fermement les responsables politiques wallons et bruxellois qui ont fait le pari de l’audace, et leur demande de tenir bon face aux nombreuses pressions qu’ils subissent tant au niveau national qu’européen ou international. Car en disant NON au CETA dans sa forme actuelle, ces mandataires disent OUI à une Europe démocratique, OUI à une Europe des citoyens !
Christian KUNSCH,
Président du MOC
Nous sommes des milliers à nous engager contre le CETA et le TTIP, ces traités transatlantiques antidémocratiques qui profiteront surtout aux actionnaires des multinationales et aux puissances financières, au détriment des agriculteurs et des consommateurs, des travailleurs et des pensionnés, des femmes et des jeunes, des PME et des classes moyennes, de la majorité de la population, de la santé et du développement durable.
Des communes hors-TTIP aux manifestations en passant par les conférences, les flashmob, les interpellations communales et les initiatives citoyennes, des parties croissantes de la population, du monde du travail et de la société civile s’engagent pour refuser la logique biaisée de ces outils au service des intérêts financiers. Ailleurs en Europe, aux Etats-Unis et dans le monde, la mobilisation grandit.
Et pour cause le temps presse ! Les gouvernements européens risquent d’approuver la signature du CETA dès le 22 septembre 2016. C’est pourquoi nous nous mobilisons tout l’été, une mobilisation qui culminera le 20 septembre à Bruxelles.
PROGRAMME STOP TTIP&CETA DAY
- 16:30 : rassemblement
- 17:00 : manifestation nationale
- 18:00 : Flashmob « Face à face avec le cheval de Troie géant » + « Song of angry men »
- 19:00 : Fête aux alternatives / Apéro & Food
La soirée de présentation se tiendra le mercredi 21 septembre à partir de 16h30 à la Fabrique des Singes, rue de la Coupe à Mons, avec notamment une conférence de Jean-Jacques Jespers sur l’évolution des médias. D’autres évènements suivront par après, avec notamment une conférence sur Internet le 29 septembre à 18h30 à La Louvière.
En quoi consiste le projet ?
Il s’agit d’un guide pédagogique sur les médias proposé par différents partenaires associatifs.
En pleine mutation technologique, les médias jouent un rôle chaque jour plus important tant en matière d’information et de communication que de loisir et d’éducation. Presse, cinéma, radio, télévision, internet : tous ces moyens permettent de multiplier les échanges. Pour le meilleur, mais aussi pour le pire…Les médias constituent-ils vraiment un quatrième pouvoir ? Soumis aux lois de l’économie marchande, ne deviennent-ils qu’un repère pour les stéréotypes les plus courants, y compris dans les discours politiques ou dans la publicité ? Quels sont les impacts des nouvelles technologies dans notre vie de tous les jours ?
Bref, comment les médias se comportent-ils aujourd’hui et comment nous comportons-nous par rapport à eux ?
Différents partenaires associatifs se sont mis autour de la table pour réfléchir sur la question. Ce travail a permis la réalisation d’un « petit guide de survie en territoire médiatique » qui propose quelques pistes de réflexion sur le sujet…Le guide contient 10 fiches d’animations qui se répartissent en 3 thématiques : médias et stéréotypes; médias et discours dominants; médias et nouvelles technologies.
N’hésitez pas à nous contacter pour toute demande d’information complémentaire.
Pour le MOC Hainaut Centre,
Julien Gras
Tél : 065 35 39 63
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