La Faculté ouverte de politique économique et sociale (FOPES-UCLouvain) organise un master universitaire en politique économique et sociale, en horaire décalé.
Cette formation pluridisciplinaire vous permettra de :
• Comprendre les enjeux économiques et sociaux qui se posent à la société contemporaine.
• Analyser les politiques mises en oeuvre par les acteurs
économiques, politiques et sociaux.
• Élaborer avec d’autres des projets et des propositions dans un cadre universitaire.
Le master est accessible sur base de l’expérience professionnelle ou avec un diplôme de niveau bachelier reconnu. La formation se déroule en horaire décalé (une journée et une soirée par semaine). Un accompagnement spécifique aux adultes qui reprennent des études est proposé dès l’entrée en formation.
Cette formation universitaire diplômante bénéficie d’une bonne reconnaissance dans des milieux professionnels très diversifiés.
Informations complémentaires :
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes/master-120.html
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes/acces-a-la-formation.html
https://uclouvain.be/fr/facultes/espo/fopes/conges-et-financement-possibles.html
Contact : 010/47 39 07 - Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ou Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
De plus, nous saluons la volonté de la ministre d’améliorer le taux de remplacement (notamment par une hausse du plafonnement salarial des pensions), de « moderniser » le système en prenant en compte des évolutions familiales et sociales1, et de réduire les inégalités entre hommes et femmes. Reste que cette volonté doit se traduire dans des propositions ambitieuses qui permettent effectivement d’améliorer la vie des pensionnés et pensionnées actuel·les et futur·es.
Toutefois, des éléments fondamentaux n’ont pas été évoqués : l’âge légal de la retraite qui devrait rester à 65 ans, celle de la durée de carrière complète qui devrait être réduite à 40 années, ou encore la mise en place de critères de pénibilités afin de permettre de prendre sa pension plus tôt et d’avoir accès à certains dispositifs de fin de carrière. On sait à cet égard que la pénibilité d’emplois à prédominance féminine n’est souvent pas reconnue. L’allongement des carrières et l’abandon de la question des pénibilités auraient pour conséquence d’accélérer l’augmentation déjà préoccupante du nombre de personnes en invalidité, alors que le gouvernement vient de décider de mesures supplémentaires touchant les personnes en invalidité dans le cadre du budget 2022.
Le MOC tient enfin à souligner les dangers de certaines propositions annoncées :
- La généralisation du 2e pilier (pension complémentaire) à minimum 3% de prime sur le salaire brut tel que prévu par l’accord de gouvernement, ne peut se faire qu’au détriment du financement du 1er pilier en raison du manque à gagner résultant des avantages fiscaux et moindres cotisations accordés2. Or, la priorité absolue doit être donnée au relèvement de la pension de sécurité sociale, car c’est le système le plus solidaire, transparent et garantissant à terme des pensions décentes. Par ailleurs, cet objectif contraste avec la limitation à 0,4% de l’augmentation des salaires sur deux ans par le gouvernement ;
- La condition de 10 années de travail effectif pour accéder à la pension minimum remet implicitement en cause le principe des périodes assimilées3 (de chômage, d’invalidité, de crédit-temps, de prépension (RCC) par exemple) ;
- La pension à temps partiel ne permet plus de se constituer des droits à la pension contrairement à d’autres modalités de fin de carrière4 (qui ne seront toutefois pas remises en cause suivant l’accord de gouvernement).
Il faut rappeler l’objectif premier du système des pensions : préserver la santé des travailleurs et travailleuses plus âgé·es et assurer une fin de vie digne lorsqu’on ne travaille plus. Il ne peut être le prolongement des politiques d’emploi. La réforme des pensions est un chantier à reprendre résolument pour améliorer le système et l’adapter à diverses évolutions et pour ne pas laisser les assurés sociaux dans l’expectative quant à la viabilité financière du système et à l’avenir de leurs droits. Elle mérite bien évidemment un large débat démocratique.
Ariane Estenne, présidente du MOC
APPEL A LA MANIFESTATION NATIONALE
WE ARE BELGIUM TOO
La Coordination des sans-papiers de Belgique, Sans-Papiers TV et leurs soutiens, organisent le dimanche 3 octobre 2021 à 14h00 à la Gare du Nord une MANIFESTATION NATIONALE "WE ARE BELGIUM TOO". Elle invite alors, tous les citoyens et citoyennes, enfants, jeunes et vieux, les démocrates, les « communes hospitalières », les associations, les syndicats, les mouvements et les militants et militantes des partis politiques á venir donner de leurs voix à cette manifestation pour demander la mise en place d’une COMMISSION NATIONALE DE REGULARISATION.
Depuis 2014, la Belgique a déjà accumulé beaucoup de contentieux en matière d’asile et migration. Beaucoup d’affaires ont été à la base de profondes frustrations. La caravane des sans-papiers, les campagnes des communes hospitalières et la campagne de justice migratoire n’ont touché aucune autorité politique.
Pendant toute la durée de la pandémie Covid, les témoignages d’abandon et de désarrois des personnes sans-papiers sont restés sans appel. La dégradation de leur situation n’est plus à décrire depuis la fin de 60 jours de grève de la faim et de la soif de 475 personnes sans-papiers. Ce gâchis humain se pérennise à ce jour dans nos villes sans aucun signe d’amélioration alors que le gouvernement censé trouver une solution durable est composé des libéraux qui, soi disant, prônent une évolution vers plus de liberté et d'ouverture, et des socialistes et des écologistes, eux qui se disent tous progressistes et donc partisans d’une société européenne intégratrice fondée sur la liberté, l’égalité, la solidarité, la diversité, et l’équité. Comble est vraiment de constater que la politique d’asile et migration qu’ils mènent n’est toujours pas favorable à un quelconque progrès en matière de liberté de circulation ni d’intégration des personnes sans-papiers dans l’Etat de droit belge.
Les actions de l’associatif : caisse de résonance de la crise
Carte blanche des plateformes associatives de Mons et La Louvière
Dès le début de la pandémie, en mars 2020, et lors de la crise sanitaire qui a suivi, des associations citoyennes, du secteur de l’éducation permanente, de l’insertion socio-professionnelle, des Initiatives Locales d’Intégration et du secteur de la jeunesse de la région de Mons et de La Louvière se sont associées en plateformes pour répondre aux besoins urgents apparus auprès de leurs publics au vu de la dégradation de leurs conditions de vie. En effet, la crise sanitaire que nous vivons actuellement a mis en exergue et aggravé les phénomènes de pauvreté. Cette réalité est particulièrement grave pour les citoyens et citoyennes socialement précaires et les personnes résidant en Belgique sans titre de séjour.
Forts de notre expérience sur les territoires de Mons-Borinage et de La Louvière, nous avons décidé de rédiger cette carte blanche car il nous apparaît que le secteur associatif qui tente d’endiguer les conséquences sociales de cette crise n’est ni assez pris en compte comme acteur essentiel ni assez consulté par les autorités publiques.
Trois constats nous rassemblent dans le contexte actuel d’aggravation de la pauvreté et des mesures sanitaires de lutte contre le COVID.
Lire la suite : Carte blanche - Les actions de l’associatif : caisse de résonance de la crise
Les jeudi 15 et vendredi 16 avril 2021 aura lieu la 99e Semaine Sociale du MOC.
Etant donné le contexte de crise sanitaire, cette session est exceptionnellement organisée sous la forme d’un webinaire.
Obscurités et lumières : Extrême droite, Démocratie, Mouvement social
Le succès électoral grandissant des populismes simplificateurs et de l’extrême droite singulièrement, témoigne d’une crise profonde de la démocratie. Se nourrissant des fractures sociales multiples creusées par les politiques néolibérales, l’extrême droite part à la conquête du pouvoir, au nom d’un mythique Peuple, uni et uniforme. Pour résister et reconstruire un projet collectif qui concerne le plus grand nombre, il faut repartir de cette multiplicité de fractures qui brisent la société. Comment l’extrême droite capitalise-t-elle sur cette considérable souffrance sociale ? Quelles stratégies déploient aujourd’hui ces partis pour conquérir les esprits et le pouvoir ? Et quelles seront celles du MOC pour se saisir avec les populations de l’ambition d’un projet démocratique, égalitaire, écologique et solidaire renouvelé ?
L’invitation, le programme complet et les modalités pratiques vous parviendront le mois prochain. Nous vous invitons à réserver déjà ces dates dans vos agendas.
BRILLONS D'ESPOIR #CHANGEONSLADONNE
Participez à la campagne de fin d'année et soutenez, avec WSM, les mouvements sociaux qui changent la donne !
Avec des mouvements sociaux du monde entier, nous visons plus d'égalité, de travail décent et de protection sociale. En réseau, nous partageons des expériences et des connaissances, et nous agissons ensemble. Parce que l'action collective nous renforce !
Les partenaires de WSM changent la donne pour les gens qui les entourent. En cette période de crise, ils apportent de l'espoir et assurent la résilience. Encore et toujours. Et ce travail est nécessaire.
WSM choisit l'espoir et la solidarité. Vous aussi ? Votre geste de solidarité est le bienvenu sur le compte de WSM BE96 7995 5000 0005, avec la communication suivante « Brillons d'espoir 2020 » ou sur notre plateforme en ligne https://actions.wsm.be
Cette semaine à la Une le passage de la motion en soutien de la régularisation des sans-papiers de La Louvière et la mobilisation CNE pour la revalorisation du non-marchand de jeudi 2 juillet à Mons.
Suite à l'interpellation d'un ensemble d'associations dont le MOC Hainaut Centre, contenant, entre autres, une proposition de motion que le conseil communal de La Louvière s'est positionné en faveur de la régularisation des Sans-Papiers. La majorité PS-ECOLO et les conseillers et conseillères PTB ont voté en faveur de cette motion, alors que le CDH s’est abstenu et le MR, comme à Mons, s’est opposé et a demandé le retrait de la motion. La Louvière rejoint donc d'autres communes pour dire haut et fort que le gouvernement fédéral peut et doit régulariser les sans-papiers maintenant. Il s’agit d’une nouvelle pierre à l’édifice pour la régularisation générale des sans-papiers en Belgique.
Pour en savoir plus sur l’initiative, voici le lien vers l’évènement Facebook.
Ce jeudi 2 Juillet la CNE a amené les revendications du secteur non marchand à Mons et le Hainaut. Un cortège s’est déployé entre la square Roosevelt et la Grande Place, pour faire appel aux politiques des différents niveaux de pouvoir afin de ne pas avoir des différences de traitement des travailleurs entre le régional et le fédéral.
Le MOC Hainaut Centre était présent pour représenter les travailleurs et travailleuses du secteur de la réinsertion socio-professionnelle, ainsi que du socio-culturel.
Pour voir les vidéos de l’action et les nouvelles rdv sur la page Facebook de la mobilisation.
En mémoire des 60 ans de l’indépendance du Congo
Comme annoncé lors du dernier bulletin de liaison, un rassemblement a eu lieu ce 30 juin sur la Grand Place de Mons. L'événement initié par Jean-Pierre Priez a été rejoint par de nombreux citoyens ainsi que des membres associatifs. Ce rassemblement avait pour but de rendre hommage à Patrice Lumumba et à tous ces héros ayant rendu possible l'indépendance du Congo.
Après quelques mots d'introduction, Monsieur Priez a passé la parole à deux membres de la plateforme associative Décolonisation des esprits et de l'espace public dont le MOC Hainaut Centre fait partie. Cette intervention fut l'occasion de présenter aux personnes présentes les objectifs et actions de la plateforme.
Marie Fidèle Dusingize, membre également de la plateforme et initiatrice de la pétition pour le déboulonnement d'une statue de Leopold II dans l'enceinte de l'UMons, a également pris la parole pour expliquer sa démarche.
Le rassemblement se clôtura sur l'hommage à Monsieur Lumumba via la lecture de son discours lors du 30 juin 1960.
Engagement militant, action collective
Les actions solidaires de cette période n’auraient pas eu lieu sans l’engagement actif des militants et militantes, des opérateurs sociaux et des associations qui se sont investis dans des activités qui allaient au-delà des leurs fonctions habituelles.
Dans le cadre de l’urgence socio-sanitaire, s’est mise en place la création de masques. Pour répondre à l’urgence socio-économique s’est mise en place une chaine de colis alimentaires couvrant la zone de La Louvière et Mons et une caisse solidaire pour les publics connus via le CIEP, les AID et les Organisations.
Lire la suite : Bulletin de liaison #8: Espace des solidarités
La formation pour adultes face au COVID 19 : constats, perspectives et risques
Alors que la pandémie a touché tous les secteurs, la formation pour adultes en ont elles-mêmes subi les conséquences. Opérateurs de formation, associations, formateurs (-trices) ont été dans l’obligation de suspendre leur activité. Alors que la crise a permis de réveiller les inégalités sociales et penser de nouvelles formes de société, la formation pour adultes a été directement impactée dans ses pratiques. Chacun a dû utiliser d’autres modes d’apprentissage et mettre en place de nouvelles conditions et modalités de reprise des activités. Les participants aux formations ont, quant à eux, subi une pause dans leur parcours, pourtant important dans leur insertion socioprofessionnelle. Nous reprendrons alors dans cet article les constats de terrain de divers opérateurs de formation, les nœuds engendrés ainsi que les risques et perspectives pour la suite de la formation pour adultes.